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Panier

Sur Intagram vous me posez souvent des questions sur Napoléon :
« Pourquoi avoir pris un Jack Russel ? »
« Comment ça se passe avec les enfants ? Et avec la chouquette ? »
(…)
J’ai donc décidé de vous en parler plus longuement ici !


DÉJÀ, POURQUOI AVOIR PRIS UN CHIEN ?

Petite, j’ai eu la chance de grandir entourée d’animaux. J’avais notamment un chien, prénommé Caramel, dont j’étais la maîtresse attitrée. Nous avions recueilli ce chiot alors que j’étais en CP et avions déjà son père à la maison. Avant eux, nous avions eu d’autres chiens, mais j’étais trop petite pour en garder des souvenirs.

Je me suis très vite attachée à Caramel. Il dormait avec moi, je l’emmenais crapahuter en forêt, …. Je me souviens aussi que je lui confiais tous mes tracas et que cela m’apaisait immédiatement. Avec le recul, je me rends compte à quel point cette relation fut précieuse.

Alors, naturellement, je me suis toujours dit qu’avoir un chien serait une formidable aventure à offrir aux enfants. Pour le brun en revanche, cela était loin d’être aussi évident. N’ayant jamais eu de chien, cela rimait davantage avec « contraintes » à ses oreilles et il fut difficile à convaincre.

Toutefois, une fois installés à Bordeaux, le fait de vivre à proximité d’un grand parc et d’être essentiellement en home office ont fini par lever ses réserves.

C’était décidé, nous allions adopter notre petite boule de poils.



POURQUOI UN JACK RUSSEL ?

Une fois décidés et sûrs de nous (car il est toujours bon de le répéter, cela n’est pas une décision que l’on prend à la légère !), nous nous sommes questionnés sur le type de chien que nous souhaitions adopter.

Tout d’abord, nous avons listé tout un tas de critères importants à nos yeux :
– Le premier étant un chien « kids friendly », qui apprécie la compagnie des enfants
– Ensuite, nous voulions un petit chien, avec un gabarit peu imposant, pour pouvoir le trimbaler un peu partout avec nous
– Enfin, nous voulions un chien énergique, capable de nous suivre dans nos longues randonnées et prêt à suivre le brun dans ses footings.

Assez vite, le choix d’un Jack Russel s’est imposé.
A savoir un petit chien robuste et très actif, qui apprécie la vie de famille et qui constitue un parfait compagnon de jeu pour les enfants.

Cela était nécessaire de se poser toutes ces questions en amont. En effet, on ne choisit pas un chien juste parce qu’on le trouve « joli » (sinon les garçons auraient surement adopté un berger australien ;)) ou encore parce qu’il est « à la mode ».

En effet, à travers toutes ces questions, nous souhaitions nous assurer de notre future entente et compatibilité !
On trouve notamment plein de guides et de tests sur Internet qui permettent d’en savoir plus sur les caractères de chaque chien et se faire une idée plus précise.


COMMENT SE SONT PASSES LES DÉBUTS ?

Nous avons recueilli Napoléon juste après son sevrage. Il n’avait donc que quelques mois. Nous sommes partis tous ensemble le chercher dans son élevage, à l’autre bout de la France, et sommes tous tombés immédiatement sous son charme. Il faut dire que sa petite tache en forme de cœur sur son flanc annonçait la couleur.

Les garçons avaient alors 6 et 8 ans et il a parfois fallu expliquer au cadet qu’un chien n’est pas un jouet et qu’il faut respecter son rythme (par exemple, le laisser tranquille quand il va dans sa niche ou encore ne pas le réveiller en lui sautant dessus pour lui faire des bisous …). Nous avons aussi donné des limites à Napoléon, notamment lorsqu’il leur faisait mal en les mordillant pendant les phases de jeu.

Mais, très vite, ils se sont apprivoisés et ont appris à prendre soin l’un de l’autre.
Et, au-delà des câlins, des jeux et des tonnes de grattouilles prodigués quotidiennement, les garçons se sont également impliqués dans les « tâches » quotidiennes, à savoir les promenades ou encore le remplissage de gamelles…

Par ailleurs, ils étaient fiers comme tout quand nous allions les chercher à l’école avec Napoléon, heureux de pouvoir le présenter à tous leurs copains. Cela a notamment permis à notre aîné de combattre sa timidité et d’aller plus facilement vers les autres, en engageant la discussion ou en répondant à leurs questions sur Napoléon.


En revanche, on s’est vite rendu compte que Napoléon n’avait qu’un seul « vrai » maître à qui il répond sans faille, à savoir le brun (cela est peut être aussi lié au fait que c’est lui qui gère la plupart des promenades, donc c’est largement justifié ^^).
Mais cela ne l’empêche pas d’être très câlin et joueur avec chacun de nous et d’être attaché à la famille dans son ensemble (sans exclusivité !)

COMMENT S’EST PASSÉE LA GROSSESSE ?

J’ai le sentiment que Napoléon a tout de suite senti qu’il se tramait quelque chose. A la base, lui qui est toujours collé à son maître a commencé à se rapprocher de plus en plus de moi. Et, lorsque je m’allongeais pour me reposer un peu, il venait se blottir contre moi pour faire sa sieste à mes côtés.

Je me souviens de son museau humide venant se faufiler sous le pan de mon tee-shirt, puis de ses petits ronflements qui ne tardaient pas à arriver.
Je suis sure qu’il a vite compris que je fabriquais une petite chouquette.

Et nos petites promenades au parc, en fin de grossesse, m’ont permis de continuer à bouger un peu, à m’aérer, quand la tentation de rester sous la couette ou devant des séries était forte (surtout qu’on était au mois d’octobre et de novembre – autant dire en pleine hibernation ^^)


ET LE RETOUR DE LA MATERNITÉ ?

Après avoir mis au monde la chouquette – et passé quelques jours à la maternité – nous avons enfin pu rentrer à la maison. Afin de préparer Napoléon, le brun avait ramené des affaires de Pia pour les faire sentir à Napoléon et le préparer ainsi à accueillir le nouveau membre de la tribu. Plusieurs personnes nous avaient conseillé de fonctionner de cette manière.

A notre retour, Napoléon était tout excité et nous a fait une sacré fête! Il a tout de suite été intrigué et attiré par le couffin. A la vue de Pia il a semblé hésitant puis, voyant notre enthousiasme, a voulu sauter sur elle pour lui faire plein de léchouilles. Nous avons donc dû calmer ses ardeurs et l’exhorter à faire doucement avec la nouvelle venue.

Puis, pendant un temps, Napoléon a évité tout contact avec Pia, comme s’il avait peur d’elle. Il s’approchait doucement et – au moindre mouvement de Pia – détalait aussitôt.
En revanche, ce qui était assez amusant, c’était de voir Napoléon rappliquer illico lorsqu’il entendait Pia pleurer et le voir tourner autour d’elle en essayant d’attirer notre attention.
Ils ont eu besoin d’un peu de temps pour s’apprivoiser mais, au fur et à mesure, Napoléon s’est rapproché d’elle, allant jusqu’à faire ses siestes avec elle ou se mettre sur mes genoux pendant je l’allaite.


Aujourd’hui, Napoléon adore venir lécher les pieds de Pia quand elle s’agite sous son portique et cela lui décroche même parfois un petit rire.
Toutefois, pas question de les laisser seuls même l’espace d’un instant. On reste bien entendu vigilants car on ne sait jamais comment un chien peut réagir lorsqu’il a peur ou qu’il se sent bloqué.

Concernant Napoléon, nous avons veillé à ne pas le négliger en gardant des temps de jeu avec lui et à ne pas rogner sur les promenades même si, les premières semaines, cela piquait un peu le matin après les nuits courtes !

Au final, je suis ravie de voir à quel point cette boule de poil nous apporte au quotidien : il nous fait rire, il nous apaise et console tous les chagrins.


Si vous voulez en savoir plus, j’ai répondu aux questions de Maison Médor récemment. Dès que l’interview sera en ligne, je vous mettrai le lien ici. Je réponds notamment à d’autres questions tels que : « Pourquoi ce nom Napoléon ? », « Ses qualités et ses défauts ? …

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