Pour rejoindre Big Sur depuis San Francisco, nous avons emprunté les petites routes côtières, sinueuses, verdoyantes. Quel bonheur de reprendre ce bol d’air, cette dose de chlorophylle après les jours passés à Las Vegas et San Francisco.
Niveau hébergement, nous avions réservé une petite cabane en bois, bien douillette, au milieu des bois (Camping Riverside), où coulait une rivière. Un cadre vraiment magnifique, reposant, ressourçant !
Dans la cabane, juste au dessus de nos têtes, grâce à une partie du toit en verre, nous pouvions contempler l’ombre des arbres se balancer, avant de nous endormir profondément.
Le matin, nous avons pris un petit déjeuner chez Big Sur Bakery. Je vous conseille vivement d’aller y faire un tour ! Les viennoiseries sont à tomber ainsi que les cafés !
Après, nous sommes partis à l’aventure 🙂
Pour commencer, nous sommes allés voir le Bixby Bridge, un des plus hauts ponts à portée simple au monde. Il fut bâti par des prisonniers désireux d’écourter leur peine grâce à la sueur de leur front.
Puis nous sommes allés au Andrew Molera State Park. Il tient son nom du premier fermier qui a eu l’idée de planter des artichauts en Californie. Nous avons suivi un petit sentier de 1,6 kilomètres qui nous a conduit jusqu’à une plage, où nous nous sommes posés pour écouter le bruit des vagues s’écraser contre les rochers.
Ensuite, nous avons repris la voiture pour aller à Pfeiffer beach. Celle-ci est réputée pour son sable violet et pour son arche naturelle, qui semble ouvrir une porte vers le grand large. Le spectacle était joli mais il y avait un sacré vent. Les grains de sable, balayés par le vent, venaient fouetter nos jambes.
Nous ne nous y sommes donc pas attardés et avons filé vers notre prochaine étape : la cascade de Julia Pfeiffer Burns State Park. Le spectacle était saisissant. Nous observons d’en haut cette petite crique aux eaux turquoises où déferlent des chutes d’eau. Un paysage de carte postale !
Nous gardons vraiment de jolis souvenirs de nos balades, le long de la côte et de son côté sauvage. Nous en avons pris plein les mirettes pendant ces deux jours.